Ma liberté

Une extinction des lumières symbolique de l'extinction des Lumières

Hier soir, une grande opération d'extinction des lumières a été menées, à un jour particulièrement bien choisi: la veille du Grenelle de l'environnement. Dans tous les médias français, un léger vent de critiques à soufflé: est-ce bien raisonnable quand on sait que cette idée risque de coûter plus cher en énergie qu'elle ne va permettre d'en économiser ? A chaque fois que cette objection était émise lors d'un débat, le "pro-Nuit" répondait que cette mesure était "bien évidemment symbolique". Ah d'accord ! Mais symbolique de quoi ? Au 18ème Siècle le slogan était "Allumons les lumières dans toutes l'Europe ! ". On voulait dire par là qu'il fallait répandre l'intelligence. 3 siècles plus tard on se serait aperçu qu'il vaut mieux vivre dans le noir ? Je me demande si les "prétendu-écolos" (je me considère moi-même comme un écologiste scientifique) qui squattent les médias pour les pauses environnementales de circonstance (ceux qui se pincent le nez quand on leur demande s'ils sont prêt à tirer la chasse une fois par jour ) ont bien la lumière dans toutes les cases. En effet, un symbole étant une image, il renvoie à une autre idée qu'il n'exprime pas directement lui-même. Autrement dit, un symbole est un référent. Le fait d'éteindre la lumière pendant 5 minutes n'exprime donc pas le fait que l'on devrait faire des économies d'énergies en éteignant la lumière plus souvent, mais d'autres valeurs telles que la régression, la peur, l'ignorance. La régression, car il y a peu encore, on s'éclairait à la bougie. La peur ensuite, car tout le monde ou presque a peur du noir. L'ignorance enfin parce qu'elle peut vouloir dire que l'on préfère supprimer un progrès plutôt que de trouver un autre progrès qui va nous apporter un confort identique, voire supérieur. Elle peut symboliser également la fin d'une civilisation : "la tour Eiffel qui s'éteint peut renvoyer au déclin de la France", par exemple. Mais jusqu'où ira-t-on dans ces mesures symboliques ? Lancera-t-on une opération pour  valoriser ceux qui fêtent Noël à la bougie, voire qui choisissent de ne plus le fêter du tout pour des raisons environnementales ? Pendant que la France se mobilise avec son Gröenelle de l'environnement, qu'elle décide d'en finir avec la civilisation des Lumières et qu'elle fait de l'écologie symbolique en chambre (comité, commission, hautes autorités, symposium, conférence....) le monde entier s'est tourné vers de vraies solutions en accord avec l'esprit des Lumières. Il suffit d'acheter le dernier Time Magazine: parmi la liste des 50 héros de l'environnement, pas un seul Français ! Normal tous ceux qui sont là ont utilisé leurs lumières pour trouver de vraies solutions et des mesures bien concrètes, à commencer par Gorbatchev qui a mis fin au communisme, le système politique à l'origine de la plus grande catastrophe environnementale... Pendant ce temps on attend avec impatience les propositions de JLB revue par le Président Sarkozy pour savoir de combien de moratoires on va hériter. J'y vais de ma mesure écologique symbolique et radicale à la fois: remplacer tous les Français par les statues de cire du Musée Grévin. Voici une idée lumineuse non ?   

NO BIS FOR PIS : la Pologne montre la voie à l'Europe !

Cette pancarte que j'ai eu l'occasion de photographier lors de mon dernier séjour en Pologne était prémonitoire: "No Bis for Pis". Il n'y a pas eu de deuxième chance pour les frères Kaczynski. En effet, à l'heure où je publie, les résultats sortis des urnes annoncent 44.2 pour PO do 31.3 % pour PiS (pour ceux qui souhaitent plus de détail sur la présentation de ces partis, je les renvoie à mon post de samedi) C'est donc une grande et belle victoire pour Donald Tusk qui va sans doute prendre la tête d'une nouvelle coalition. Quand on pense que cet homme était un inconnu 6 mois avant le scrutin électoral de 2005, où il avait dû s'incliner à la suite d'une campagne de diabolisation anti-libérale menée par l'Eglise. Bravo Donald, ton travail est enfin reconnu et comment ! Cette fois-ci, plus de 55% de Polonais se sont déplacés pour aller aux urnes. En plus de sanctionner les jumeaux, ils n'ont pas hésité à ne pas donner de sièges à l'extrême droite de la LPR et les populistes de Samobrona.
Tusk pourra sans aucun problème occuper le fauteuil de Premier Ministre, en effet, PO obtiendrait 227 sièges au Parlements et 67 à la Diète. Se posera alors le problème d'un gouvernement de coalition. D'après les dernières déclarations de Jaroslaw Kaczysnki, PiS se refuserait à travailler avec PO.... S'il est un peu tôt pour se prononcer, nous autres libéraux français, nous pouvons nous réjouir de ce succès et y voir un exemple à suivre ! Alors: à quand un gouvernement libéral en France ?

Pour mémoire, le manifeste des Jeunes Démocrates paru en 2005

Téléchargement jeunesdemocrates.pdf

Le grand perdant, c'est le p'tit Louis

Si à titre personnel, je pense comme beaucoup de Français que le divorce du couple Sarkozy ne me regarde pas, un peu à la manière de toutes celles et ceux qui soutiennent ne jamais lire Paris Match, première revue de France après l'Equipe, il faut bien dire qu'il y a quelque chose qui m'a choqué dans le traitement de l'information et dont je veux vous faire part: pas un mot ou presque sur le p'tit Louis ! Comment en effet ne pas s'étonner que dans cette péripétie du couple présidentielle, on ait fait l'impasse sur le fils de Cécilia et Nicolas. C'est pourtant lui la première victime et le premier concerné. Dans la grande interview que Cécilia a donnée à Yves Derai pour l'Est Républicain, elle parle vaguement de ses enfants. On sait qu'elle veut pouvoir aller faire les courses avec lui au supermarché. A un moment elle aurait songé partir avec lui vivre aux Etats-Unis, mais comme Nicolas a voulu pouvoir exercer son droit de visite et d'hébergement quand bon lui semble auprès de son fils, elle y a renoncé. Ouf ! En tous les cas, le divorce présidentiel créé un effet de loupe sur un triste phénomène de société : dans tous les divorces, les enfants sont les grands laissés pour compte bien que ce soient eux les premiers concernés. Sans rentrer maintenant dans les nombreuses théories existantes sur ce sujet, on peut juste constater une fois de plus qu'il existe sans doute un vide juridique en matière de droit des enfants, pourtant, ce sont bien eux qui payent les pots cassés.

La Pologne choisira-t-elle le libéralisme ?

Demain auront lieu les élections législatives en Pologne. Ce sera l’occasion pour le libéral Donald Tusk de prendre sa revanche par rapport aux Présidentielles de 2005. Certains s’en souviennent peut-être, mais à l’époque, j’avais réalisé un blog sur lequel j’appelais les libéraux Français à voter pour Donald Tusk. Donné à un certain moment favoris, PO (Platforma Obiwatelska) avait dû s’incliner, à la suite d’un grand taux d’abstention et d’un mauvais score réalisé dans les campagnes (rappelons qu’aux dernières municipales, la plate-forme civique a réussi à prendre la capitale Varsovie). A la suite des présidentielles, PO et PiS, le parti conservateurs des frères Kaczynski avaient prévu de faire une alliance. Or cette alliance n’a pu se faire à la suite d’une incompatibilité idéologique. En effet, Droit et Justice a préféré aller chercher à sa droite des partis tels que la LPR, la ligue des familles polonaises et Samobrona (Self Defense) de l’inénarrable Leper (un mélange de Lepen et de Bové qui a dû démissionné récemment à cause d’une aventure...

Le futur bureau vous le voyez, "plutôt plateaux" ou "carrément tout terrain" ?

Depuis la formation d'Alternative Libérale j'entends souvent revenir le débat sur l'importance donné à la communication. J'entendais encore quelqu'un me dire l'autre jour que l'on aurait trop privilégié la communication et les médias. Que le Codir sortant aurait tout mis dans le spectacle en sacrifiant ainsi le terrain. Je pense qu'en fait ce débat, même s'il a lieu d'être, est un faux débat. Et ce, pour la bonne et simple raison que sans terrain on ne peut pas avoir d'existence médiatique et sans existence médiatique on ne peut pas constituer de solide équipe politique sur le terrain. C'est  le serpent qui se mord la queue ou l'histoire de la poule et de l'oeuf. Il y a deux exemples que j'affectionne plus particulièrement pour illustrer ce propos:
- En octobre 2006 à Nancy, nous avons organisé la venue d'Edouard Fillias. Nous avons fait beaucoup de terrain puisque nous avons distribué plus de 6000 tracts. Nous étions environ 70 dans la salle, mais la plupart des gens qui étaient là étaient venus sur du bouche à oreille. Les tracts à eux seuls ne nous avaient pas ramené plus de 10 personnes. Alors on peut penser que les tracts étaient mauvais. Mais l'interprétation la plus plausible, c'est tout simplement que notre parti n'était pas connu médiatiquement et ce, malgré les nombreux petits articles auxquels nous avons eu droit dans l'Est Républicain. Si nous avions bénéficié d'une plus grande notoriété médiatique, nous aurions atteint le taux retour moyen de 10/1000 sans problème.
- Le deuxième exemple est celui de la chasse aux signatures. Tous ceux qui y ont participé ont constaté par eux-mêmes qu'AL n'était pas connu surtout chez les maires des petites municipalités et que par conséquent c'était un obstacle pour l'obtention des signatures. Alors les "pro-terrain" objecteront qu'il fallait tous s'y mettre et aller chercher les signatures une par une chez les maires. C'est effectivement une possibilité, mais je vous invite tous à prendre dès maintenant votre bâton de pèlerin et à faire les mairies les unes après les autres. Nous avons 5 ans pour cela. Imaginez-vous ensuite en train d'arriver chez un maire en disant je représente un parti que vous ne connaissez pas et qui a plus de 1000 adhérents, bla, bla, bla.... C'est toujours le même problème, les gens ne prêtent attention qu'à ce qu'ils connaissent ou on déjà l'impression de connaître. Malheureusement je dois bien avouer que ce qui intéressait de nombreux journalistes ce n'était pas nos idées mais combien nous étions d'adhérents ou combien nous avions de signatures. Précisons que les journalistes ne s'intéressent souvent qu'à ce qui intéresse le terrain...
Tous ces arguments renvoient dos à dos pro-médias et tout terrain. Aussi, les deux stratégies doivent progresser ensemble de front avec parfois une petite priorité donnée à l'une ou à l'autre. Partant du principe qu'AL s'est créé en période électorale, il pouvait paraître logique que l'on force un peu sur les médias étant donné surtout que l'on disposait d'une fenêtre de tir. Avec la notoriété grandissante, les passages médias seront sans doute plus faciles à obtenir, mais, en même temps, les opportunités seront plus rares que pendant les élections. Le temps est donc venu de forcer sur le terrain.... Mais aussi de renforcer les liens personnels avec les journalistes: ce que je m'engage à continuer de faire au sein du bureau d'Aurélien Véron. 

Greenpeace préfère le téléphone arabe à l'I-phone

Avec la sortie imminente de l'I-phone, les esprits s'échauffent. C'est ainsi que Greenpeace profitait de la veille  de l'annonce de la sortie en France du petit bijou d'Apple, pour publier son rapport, selon lequel ce dernier serait un des téléphones les plus sales du marché. Une annonce dans le plus pur style des pros de la com' verte. En effet, ayant étudié la stratégie de communication de l'ONG sur la thématique des OGM, cela m'a rappelé le fameux rapport qu'ils avaient mis à la disposition des investisseurs en avril 2003. Ce travail réalisé par Innovest Strategic Value Advisors, un cabinet d'audit indépendant, soutenait qu'il n'était pas du tout recommandé d'investir dans Monsanto, car la valeur de la firme américaine serait surévaluée du fait du rejet des OGM de la part des consommateurs, des risques environnementaux, des risques humains, des risques éthiques, des risques stratégiques. Les experts commissionnés par Greenpeace vont jusqu’à affirmer que « si un nouveau scandale arrivait ce serait un nouveau mauvais point pour toute la communauté financière ». On imagine les effets que peuvent causer une telle boulette lachée dans la nature. Si un investisseur l'a eu entre les mains et qu'il a renoncé à investir dans les OGM, il doit s'en mordre les doigts quand il voit que la progression de la superficie des cultures OGM entre 2003 et aujourd'hui et que le cataclisme annoncé par Greenpeace n'est toujours pas survenu. Tout cela pour dire que dans sa fougue communicante, on peut parfois penser que l'association choisit plus ses "cibles" pour le buzz que cela va faire que pour la nuisance réelles qu'elles risquent de causer. Ainsi, pour les OGM, on sait parfaitement que ces plantes sont compatibles avec un développement durable. Pour l'I-Phone, on sait également que Steve Job s'est déjà engagé sur de nombreux points pour rendre ses produits plus "verts". Donc la cause est déjà entendue: pour Greenpeace, le seul téléphone qui soit naturel, c'est le téléphone arabe qui permet de faire sa propre pub.

Elections internes d'AL: pour un Libéralisme authentique

Le 28 octobre auront lieu les premières élections internes au sein d'Alternative Libérale. En ce qui me concerne, j'ai choisi de me présenter pour le bureau sur la liste d'Aurélien Véron en compagnie  de  7 collistiers qui sont Edouard Fillias, actuel président et fondateur d'Alternative Libérale,  Laurence Petit, David Poryngier, Louis-Marie Bachelot, Christian Tarro-Toma et Ludovic Lassauce. Cette liste qui est celle du bureau sortant a pris le parti de défendre les couleurs du libéralisme authentique. Je vous livre ici la motion de notre liste "Pour un libéralisme authentique":

Une liste pour la liberté

Notre liste défend un libéralisme authentique, ni socialiste, ni conservateur, basé sur les valeurs de liberté et de responsabilité individuelle, ancré dans la tradition d’un engagement libéral plusieurs fois centenaire. Nous considérons que la personne est la mesure de toute chose : pour la défendre, nous voulons multiplier les contre-pouvoirs dans la société. Notre combat politique se fait au nom de principes : nous n’entendons pas négocier le moindre d’entre eux...

Anti-capitaliste et pro-OGM !

Ce mois-ci, l'AFIS (Association Française pour l'Information Scientifique) publie un numéro spécial de sa revue Science et Pseudo-Science. Je salue au passage l'excellent travail effectué par cette association qui s'est donnée pour objectif de démasquer les idées fausses et les préjugés anti-science, partout où ils se trouvent. Aussi, c'est avec un grand plaisir que j'ai pu participer à cette revue en répondant à la demande de Michel Naud, président de l'association. En effet, ce dernier m'a proposé une page entière pour réfléchir sur le rapport entre mon engagement politique et mon travail de recherche sur les OGM. Comme vous le verrez l'attrait est double, puisqu'il a demandé le même exercice à Yann Kindo, candidat aux législatives pour la LCR et aujourd'hui, militant anti-capitaliste. Je vous invite grandement à lire le texte de ce dernier, car, contrairement à la position officielle des mouvements anti-capitalistes, Yann est - ça ne s'invente pas - pro-OGM.

Pour plus de renseignements sur ce numéro spécial OGM:

Téléchargement SPS_HS_OGM.pdf

L'autre commission: la croissance vue par ceux qui la font !

L'autre commission: la croissance vue par ceux qui la font !
Vidéo envoyée par jeanpauloury

Hier soir, je me suis rendu à Metz pour interviewer Christian Braga et Jacques Wetzel, tous deux dirigeants d'entreprise, dans le cadre de l'autre commission pour la croissance. Ils nous livrent ici leurs solutions pour libérer la croissance en France.

Gorbachev pris la main dans le sac

Vous vous dites que ça n'est pas possible. Vous n'osez pas y croire. Et pourtant c'est bien vrai : à son tour l'initiateur de la Glasnost a succombé: une sombre histoire de valise et de limousine qui doit faire se remuer Lénine dans sa tombe... A en croire que personne ne peut résister aux sirènes de la corruption capitaliste.

France Telecom, le nouveau justicier de l'économie de marché

Ceux qui, comme moi, ont lu les cahiers saumons auront peut-être été attirés par deux articles contigus sur France Telecom, véritables cas d'école en matière de littérature sur la concurrence. Le premier relatait qu'après avoir perdu l'appel d'offres lancé par la ville de Paris pour un service d'accès sans frais à Internet, France Telecom a déposé un recours contre la mairie de Paris pour faire interdire l'accès gratuit au Wifi. Pour cela FT s'est appuyé sur l'article L.425.1 du Code des collectivités qui précise qu'une municipalité n'a pas le droit d'entrer en concurrence avec des opérateurs, sauf s'il y a insuffisance des initiatives privées. Un des porte-paroles de l'opérateur historique s'exprime de la sorte: "C'est une escroquerie de faire croire qu'un service d'Internet rapide est gratuit. Le coût est supporté par les contribuables."  Pour FT l'accès à Internet n'est pas une mission de service public. Ca pourrait être du Benoîte Taffin, mais c'est du France Telecom pure jus. Un peu en-dessous, un deuxième article annonce que l'I-phone pourrait bien ne pas se trouver au pied de mon sapin à Noël et ce pour la bonne et simple raison qu'Orange et Apple n'arrivent pas à trouver d'accord commercial. En effet, "Apple n'aurait pas anticipé les conséquences de la loi française interdisant la 'vente liée'. La législation française oblige en effet les constructeurs à vendre un téléphone sans bridage, capable donc d'être utilisé sur tous les réseaux mobiles." En outre, il ne souhaite pas reverser les 30% des revenus sur la consommation des données et de la voix sur l'I-phone. Dans le premier cas, l'opérateur historique lutte contre la concurrence déloyale des collectivités, dans le second, contre un abus de position dominante d'un constructeur. Vous me direz, "quoi de plus normal" pour un opérateur privé que de défendre ses intérêts ! On ne peut que se réjouir du fait que l'entreprise qui nous expliquait, il y a peu encore, que les Français avaient tout à perdre à l'ouverture du marché, se soient mis désormais au diapason de l'économie libérale. En espérant qu'au final ce ne soit pas le consommateur qui se fasse presser comme un citron.

Metz 2008.com: never mind Le Bolloc'h

Il règnait comme un doux parfum d'anarchie dans la bonne ville de Metz ce mercredi. L'association Metz 2008.com avait eu l'excellente idée d'inviter le commédien Yvan Le Bolloc'h à l'occasion du lancement de sa campagne pour les municipales. Un choix plus que judicieux, car le thème de la campagne de l'association co-fondée par mon ami Christian Braga est, on ne peut plus évocateur: "Ensemble, réveillons Metz !" Accompagné de trois manouches, d'un espagnol et d'un marocain, le breton a donc eu en charge d'inaugurer la campagne d'Emmanuel Lebeau, le candidat qui veut ouvrir les crèches la nuit. Tous les médias étaient présents et la salle devait compter pas loin de 400 personnes. Il n'a fallu que quelques chansons au Bolloc'h et à sa caravanne (comme il dit lui-même) pour réveiller les messins et les mettre littéralement en transe. Un départ encourageant donc pour cette campagne qui s'engage au pas de charge. Il faut dire qu'en ligne de mire, on trouve une forteresse: la mairie de Metz gardée depuis bientôt plus de 36 ans par l'indéboulonable Rausch (je me rappelle que lycéen à Metz, dans la période où j'écoutais les Sex Pistols je taguais les tables de Fabert avec un "Raush Raus", tellement je m'ennuyais dans cette ville qui dormait déjà). Je souhaite donc toutes leurs chances à mes amis de Metz 2008.com, et les remercie encore pour cette magnifique soirée, lors de laquelle JMR n'a pas dû fermer les yeux de la nuit.

Le S.U.I.F: une solution pour les fonctionnaires

Dimanche dernier, Sabine Herold est intervenue lors de la première de Duel sur la 3, la nouvelle émission de Christine Ockrent. Elle a habilement recadré le débat en rappelant que le problème de la fonction publique n'était pas celui du nombre de ses ressources, même si celui-ci est excessif, mais bien plutôt celui de leur statut. Face à elle, un jeune prof de sport avouait que s'il avait choisi d'être fonctionnaire, c'était pour les valeurs et non pour les avantages. Cela m'a rappelé une solution proposée il y a plus de 35 ans par le philosophe nancéien, Raymond Ruyer. A la fin de l'ouvrage les nuisances idéologiques (Calmann-Levy, 1972), ayant constaté que la profusion grandissante des idéologies n'était pas sans rapport avec la multiplication du nombre des agents d'Etat (critique qu'il pouvait s'appliquer à lui-même, étant prof d'université), il a tenté de proposer une "contre-idéologie", le S.U.I.F: salaire unifié inter-fonctionnaires. On remarquera au passage, la touche ironnique dans la formation de cet acronyme (Ruyer était un familier des canulards). Il s’agit en fait de prendre au mot les “idéologues égalitaires” (nos syndicats d'aujourd'hui, par exemple, qui se revendiquent anti-libéraux) : “Il souffrent des inégalités entre riches et pauvres, entre jeunes, maigres et soucieux, et vieux mandarins. Ils ne peuvent donc trouver mauvais que l’Etat commence par établir l’égalité parfaite des traitements de tous les fonctionnaires de tous ordres, du moins un repli presque total de l’éventail, des catégories, comme de l’ancienneté.(...) Raymond Aron remarque que les fonctions les plus agréables à exercer sont également celles qui sont le mieux rétribuées. C’est tout à fait vrai, et l’on peut trouver qu’il n’y a aucune raison pour ainsi motiver deux  fois ce qui l’est déjà très suffisamment par le sentiment d’une promotion humaine.” Et Ruyer poursuit...

Marianne parle déjà de "l'autre commission"

La semaine prochaine, Alternative Libérale va lancer "l'autre commission" et Marianne en parle déjà en avant-première. Découvrez les grandes lignes de notre projet vu par Marianne et rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir plus et participer: nous recherchons des chefs d'entreprise pour témoigner. Cette commission sera pilotée par Didier Salavert et Aurélien Véron.

L'expression du jour: complètement Gröenelle

Un peu à la manière des espèces vivantes, les langues mutent au quotidien, tous les experts s'accordent là-dessus. Et ce, parfois, plus vite que certains esprits qui ont du mal à s'adapter. C'est ainsi qu'en faisant des recherches sur l'époque qui correspond au début du règne de l'empereur Sarkozy, les linguistes ont découvert une de ces bizarreries dont la langue française raffole tant: il s'agit de la mystérieuse évolution du mot "Grenelle". En effet, alors qu'il était utilisé en référence aux accords signés dans le quartier de Grenelle en 1968, ce mot a connu une mutation spontanée en "Gröenelle" et on s'est tout à coup mis à parler du Gröenelle de l'environnement. On a pu dater précisément cet événement à la fin du mois d'octobre 2007. L'explication qui est donnée semble pourtant obéir à une certaine logique sémantique (vous aurez compris que le "Gröe" est le préfixe de "Groënland") : à la suite de cette rencontre où institutions et ONG devaient débattre des problèmes d'environnement, c'est toute la société française qui s'est retrouvée comme figée. En effet, toutes les mesures qui ont été prises, se sont résumées à des moratoires: moratoire sur les OGM, sur les autoroutes et sur le nucléaire.... C'est également à cette date que l'on place l'origine du déclin de ce pays qui est resté comme congelé à tout jamais dans son passé. Voici pour l'explication officielle. Une autre explication un peu plus farfelue s'est répandue au travers les siècles cependant: il paraîtrait qu'à la suite d'un mystérieux pélerinage au Gröenland, l'équipe de Jean-Louis Borloo, ministre connu pour ses nombreuses borlette, aurait été frappé d'une étrange maladie : la gröenellite. Ainsi, toutes les technologies modernes lui parraissaient soudainement risquées - petite exception faite cependant pour le fer à repasser et l'aspirateur, outils indispensables pour la bonne mise en application du plan Césu. Aussi, pour ces Gröenelliens, la seule solution consistait à conserver les françaises et les français dans l'état où ils se trouvaient, autrement dit, de les Gröenelliser. Enfin il paraîtrait que cette expression a également été récupérée par les couches populaires de la banlieue de Valencienne pour l'apéro, d'où l'expression, "alors, ton pastis, tu le prends avec ou sans Gröenelle ?" Mais ça c'est juste pour briser la glace entre nous et J.L.B (à ne pas confondre avec J&B).

Réunion de rentrée pour Alternative Libérale Lorraine

Alternative Libérale Lorraine organise sa réunion de rentrée ce soir à 20 heures au Café Le Commerce, 1, place Stanislas à Nancy.
Au programme:
- Les nouveaux status du parti
- Les projets à venir
- Les municipales
Pour plus d'informations contactez-moi.

P.S.: le dernier sera-t-il un jour premier ?

Ne voyez aucune malice de ma part dans cet emprunt au Nouveau Testament pour parler du Parti Socialiste. Certes le "Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font" précède de peu le "Seigneur pourquoi m'as tu abandonné ?" Mais il serait mal venu de blasphémer en tirant sur l'ambulance, surtout quand les frères Soprano (Jospin et Allègre) ont sorti les Famas, pendant que Cruella (Marie-Noëlle Lienemann) tient le bazooka. Pourquoi se compromètre d'ailleurs dans ces affaires puisque certains achèvent la sale besogne en interne: nous n'émettront donc aucun jugement de valeur sur les règlements de compte, cela ne nous regarde pas.. Par contre ce qui nous importe, c'est de savoir si le P.S. va pouvoir se réformer, comme l'ont fait tous les autres partis socialistes européens. Or à part écrire un best-sellers pour descendre Ségolène, faire la une de la presse people en compagnie de celle qui a pris sa place, ou être mis à la tête d'une commission du gouvernement Sarkozy, les éléphants du clan socialiste peinent à trouver des succès. Et lorsqu'ils réussissent à se réunir - c'est, à croire que c'est chez eux un tic - c'est encore et toujours pour s'opposer ensemble au gouvernement Sarkozy. Vous me direz, c'est normal, pour "l'opposition", mais avant d'être "opposition", un parti, ne doit-il pas être force de proposition ? Certes il y a bien Emmanuel Vals qui a osé affirmer haut et fort qu'il était pour la suppression des régimes spéciaux et qu'il pensait tout le bien du monde de Tony Blair. Quel courage ! Certes, il y a bien Michel Rocard qui a failli venir à la Fête de la Liberté ce week-end pour débattre avec Pascal Salin et qui a déjà eu le courage de commettre un ouvrage en compagnie de Fritz Bolkenstein. Il y a Allègre qui tient des discours d'un grand courage sur l'environnement. Mais surtout et, c'est là que je voulais en venir, il y a Jean-Marie Bockel : le secrétaire d’Etat auprès du ministère des Affaires étrangères et européennes chargé de la Coopération et de la Francophonie était présent ce week-end à Nancy à l'Université du parti radical valoisien. Il a profité de cette occasion pour lancer sa propre formation politique: Ce parti pourrait s'appeler "Gauche Moderne", le nom que porte son club au P.S. depuis 10 ans. Club qui, si on s'en souvient bien, n'a jamais dépassé les 1% au sein du P.S.. D'ailleurs, on aurait tort de croire que les choses pourraient changer à en lire cet article de Libération. Jean-Marie Bockel semble s'enfoncer toujours plus dans l'avant-garde: d'ailleurs aviez-vous entendu parler de cette excellente initiative ? Biensûr que non, celle-ci est restée confidentielle et vos petits écrans ne vous ont montré que la gauche en force à la fête de l'Huma... Avez-vous vu d'autres éléphants du P.S. qui partagent en off ses idées dire: "Jean-Marie, on vient avec toi ! " Non plus ? J'avais donc bien raison d'invoquer le Nouveau Testament, car après cette analyse sommaire, il apparaît clairement qu'à moins d'un miracle, on ne voit pas comment la gauche française pourrait se blairiser.  Aussi, plutôt que de se fatiguer à convertir les hibernatus de la pensée crypto-marxiste, JMB ferait bien de se joindre à l'effort d'Alternative Libérale.

Le style Carglass: ça passe ou ça casse

Impossible de ne pas connaître les publicités Carglass. Vous savez cette chaîne de poseurs de pare-brise qui squatte les ondes avec ses publicités "reality show". Un vendeur force son accent chti pour vous donner une leçon de bon sens: "la plupart de ceux qui viennent dans son garage pour faire changer leur pare-brise auraient pu faire des économies s'ils avaient appliqué une règle simple: passer une visite dès le premier impact. Les spécialistes de Carglass auraient pu alors injecter une résine à l'endroit impacté, plutôt que de changer le pare-brise dans son intégralité." De quoi faire des économies substantielles, surtout que ce genre d'opération, peut tout à fait être pris en charge par votre assurance. Cela ne vous rappelle rien ? Non ? Allons, cherchez un peu. Biensûr, si vous êtes libéral, vous pensez tout de suite au vitrier de Bastiat avec "ce qui se voit et ce qui ne se voit pas". Vous vous dites que si notre automobiliste avait vu l'impact avant, il aurait fait des économies substantielles et aurait pu investir son argent dans autre chose que simplement changer son pare-brise, ce qui aurait contribué à accroître l'économie générale, plutôt que d'enrichir un franchisé Carglass, qui vit de la misère du monde. Ce pourrait être effectivement une belle manière de transposer la parabolle de notre libéral historique. Quant à moi, j'y ai vu une autre comparaison possible: la force de vente Carglass ne se serait-elle pas inspiré du discours sarkozien ? A moins que ce soit Nicolas Sarkozy qui ait effectué un stage chez Carglass ? Suivez mon regard: l'autre jour le Président a affirmé au salon de l'élevage de Rennes que les "régimes spéciaux des retraites étaient indignes". Il a ajouté à cela que "La vérité, c'est qu'il existe des régimes spéciaux de retraites qui ne correspondent pas à des métiers pénibles et qu'il existe des métiers pénibles qui ne correspondent pas à un régime spécial de retraite". Des années d'expérience en force de vente je vous dis; on retrouve toute la verve de notre bonhomme Carglass: il va remplacer votre pare-brise et ça va vous couter la peau du cul. Mais, il vous avait prévenu: si vous l'aviez écouté, vous seriez venu faire injecter votre résine avant d'en arriver au clash. Autrement dit, pour mieux faire passer la réforme des régimes spéciaux, il se sent dans l'obligation commerciale de l'échanger contre un autre avantage potentiel. Il est insoutenable à ses yeux qu'aux vôtres il passe pour le méchant de service. Après tout, pourquoi pas. N'est-ce pas Madelin lui-même qui affirme que l'on ne supprime pas un avantage, on le rachette. Soit. Laissons-donc le Président appliquer sa méthode, mais soyons cependant vigilant à ce que la remise ne soit pas plus importante que le prix de vente. Car si cela ne risque pas d'arriver avec un franchisé Carglass, on peut toujours se poser des questions avec un homme d'Etat qui préfèra toujours soigner son image plutôt que d'équilibrer la balance des comptes publics.

Réforme et modernité cherche à tourner la page

Hier soir nous étions quelques-uns d'Alternative Libérale à la réunion de rentrée du Club Réforme et Modernité qui était organisée par Hervé Mariton et Herbert Axelrad sur le thème de "Un nouvel âge, une nouvelle page.". Je tiens encore à remercier les organisateurs pour leur accueil et l'excellente qualité de cette soirée où nous avons pu entendre d'excellents orateurs, à commencer par notre hôte. Personnellement, si j'ai trouvé tous les intervenant d'un très bon niveau, je souhaiterais m'attarder dans ce post sur l'intervention de deux journalistes brillants: Philippe Manière de Radio BFM et Eric Le Boucher du Monde. Si je tiens à insister sur ces deux-là parmi tant d'autres, ce n'est pas par flagornerie ou dans l'espoir d'obtenir un éventuel passage ou autre article, mais c'est parce que nous j'ai été satisfait de voir deux journalistes courageux qui font leur travail en évoquant les faits et en soulevant les questions, plutôt que de tomber dans un panégyrique du pouvoir en place. Ainsi, Eric Le Boucher est venu rappeler une série de paramètres macro-économiques à ceux qui s'interrogeaient sur le fait de savoir si la page s'était vraiment tournée et que le ciel allait désormais s'ouvrir vers des jours meillers. Etat des lieux et prévision à venir qui font froid dans le dos. Quant à Philippe Manière, il a enfoncé le clou en rappelant que la rupture en question prenait bien trop de précaution et était bien trop lente: remarque qui prend encore plus de poids quand on la rapproche à l'analyse d'Eric Le Boucher. Sa référence à Bastiat et à parabole de la queue du chien venait en complément du tableau prospectif d'Eric Le Boucher pour répondre à la question d'Hervé Mariton: "ne vaut-il pas mieux faire des réformes petit à petit, plutôt que de ne pas en faire du tout parce que ça n'est pas possible d'un seul coup ?" Question appuyée par une jolie maritonade du verre à 3/4 plein ou 3/4 vide. Evidemment comme le remarquait le duo Manière-Bastiat, il vaut mieux couper la queue du chien d'un seul coup plutôt que de faire souffrir la bête en lui coupant un petit bout tous les jours. En tous les cas, il est réjouissant de voir qu'il y a des journalistes qui osent dans notre pays, de même qu'il y a des hommes politiques (Hervé Mariton, François Goulard) qui, proche du pouvoir, arrivent à prendre suffisamment de recul... des conditions sine qua non pour réussir à tourner un jour la page.

Mauvais souvenir du 11 septembre

Aujourd'hui Europe 1 demandait à ses auditeurs, d'évoquer le souvenir qu'ils avaient du 11 septembre. Le point commun entre tous les participants et qu'ils avaient tous un souvenir très net de cette terrible journée. Mon souvenir du 11 septembre n'est pas très plaisant à raconter, mais il est si symptomatique que je pense qu'il est utile de l'évoquer. Je me rappelle que ce jour là j'effectuais mes premiers jours dans l'agence où je travaille encore aujourd'hui. Et je dois dire que j'avais été choqué par le fait que de nombreuses personnes qui travaillaient là et que je ne connaissais pas encore s'étaient ouvertement réjouies de ce qui arrivait aux américains en manifestant bien fort des avis, du style "bien fait pour eux, ils font trop les malins, etc, etc..." Nombreuses sont les réflexions et les études sur le sentiment d'anti-américanisme qui règne dans notre pays. Beaucoup parlent d'amour-vache. Si Chirac est le premier président sur place à l'époque, notre pays est également le premier à avoir évoqué la théorie du complot avec l'inénarable Thiery Meyssan. Chez les Français qui ont connu la Libération, il n'est pas rare d'entendre des formules du style : "si les américains sont venus nous libérer, c'est uniquement pour des raison commerciales." alors qu'ils vous ont affirmé un peu avant "qu'ils ont mis bien du temps à venir." D'ailleurs si il y a une armée qui a eu des martyres, c'est bien celle de Staline... les américains, ils se sont contentés de bombarder les villes. Dans la même veine, la Pax Americana s'impose partout sans distinction, mais quand l'Europe n'arrive pas à s'en sortir dans les Balkans, c'est la faute aux troupes américaines qui tardent à intervenir. Le best of de tous les poncifs que j'ai entendu une fois étant une analyse fort sérieuse de l'humoriste Patrick Font qui sur France Inter à heure de grande écoute refaisait le coup du "les américains, ce sont des européens qui n'ont pas réussi dans leur pays, donc ils sont tous dégénérés." Parfois, j'ai honte d'être français.
Je profite de ce post tout d'abord pour avoir une pensée à l'égard des victimes du 11 septembre, et rappelle mon admiration pour la culture américaine, sa richesse et sa diversité, son amour de la liberté et constater cette vérité irréfutable, quoiqu'un peu triviale: aujourd'hui un internaute peut poster en toute liberté une vidéo pour dénoncer le complot du 11 septembre et crier à tue-tête que Bush, c'est Hitler. Sous une dictature, les opposants au régime n'ont pas la parole et quand ils arrivent à la prendre ils sont systématiquement éliminés... Ceci dit, je suis certain que l'on peut encore trouver des Français pour dire qu'ils auraient préféré être délivrés par l'armée russe.

Avatars de tous les pays, unissez-vous !

Voici une petit événement qui va faire se retourner Henri Krasucki dans sa tombe et renvoyer Bernard Thibault sur les bancs de l'école. Apprentis contestataires et pros de l'action de rue, vous n'avez encore rien vu ! Plus fort qu'un champ de maïs dévasté ou que des litres de laits déversés sur les bas côtés, plus fort qu'un barrage autoroutier ou que des baricades à l'entrée de l'université, plus fort enfin que la prise de la Bastille, voici venu le temps de la grève virtuelle. Qui eût pensé que la mondialisation et son premier support, l'Internet allait pouvoir rendre possible l'Internationale tant rêvée des communistes. N'est-ce pas en effet les perspectives que laissent poindre la première grève organisée sur Second Life ? Organisée par les salariés italiens d'IBM, cette grève est due à une coupe de 1000€ annuels sur les salaires (obtenue, ça ne s'invente pas), à la suite d'une demande d'augmentation. Le syndicat italien, RSU (Rappresentenza Sindacale Unitaria) s'est fait aider de l'UNI (Union Network International) pour organiser la toute première grève sur Second Life. Les grévistes déclarés recevront un kit et se retrouveront les mercredis 12 septembre de 9 heures du matin à 9 heures du soir (heure de Rome) puis, tous les jours de la semaine jusqu'au vendredi. Il semble bien que ce mouvement dépasse les seuls salariés italiens. En effet, sur le site, on trouve également les drapeaux français (surpris ?) et espagnol. Avec toutes les potentialités de Second Life, on peut donc tout à fait imaginer que les avatars des salariés d'IBM venus de tous les pays s'unissent pour faire la grève. Alors que nos syndicats grondent de toutes parts pendant que se profile la réforme des régimes spéciaux, verra-t-on les avatars de François Chérèque, de Jean-Claude Mailly et de Bernard Thibault défiler sur l'île de l'UMP pour venir jusqu'au site d'AL, eux qui parlent sans cesse de moderniser le discours social... petit détail cependant : le nombre de participants. Sur S.L., tel qu'il fonctionne actuellement, les organisateurs ne pourraient jamais tricher sur le nombre: en effet, quand on dépasse les 35 sur un même lieu, généralement, le système de votre ordi plante. Remarquez, n'est-ce pas là l'objectif d'une grève : faire planter le système ?

FN, DLR, MRC: Mais de quoi se plaignent-ils ?

Le premier a l'ambition de raviver une UMP gaulliste, le second se présentera aux élections présidentielles de 2012, la troisième, elle, présage de son score aux législatives pour relever son parti. A priori tout semble les séparer, mis-à-part le fait qu'ils faisaient presqu'en même temps leur rentrée politique. Mais ce n'est pas ce point commun qui nous fait les regrouper dans un seul et même sujet: en effet, qu'il s'agisse de Nicolas Dupont Aignant, de Jean-Pierre Chevènement ou encore de Marine Lepen, tous les trois tirent à boulet rouge sur Sarkozy, lui reprochant de confondre action médiatique et agitation politique. Aussi, les 3 mouvements, reprochent au Président sa politique européenne. NDA et JPC s'en prennent à sa politique économique: ainsi, selon le premier il ne devrait pas hésiter à instaurer la TVA sociale, il n'aurait jamais dû "privatiser GDF" et il aurait dû fusionner EDF et GDF, malgré Bruxelles; quant au second, il affirme : "Je ne pense pas qu'il va tenir à ce rythme et pouvoir continuer à parler de castration chimique, alors que la croissance est inférieure aux attentes et que la crise menace » Heureusement, 2012, n'est pas si loin que ça, et le Che, lui, sera là. Et que dit "la Marine" sur l'immigration ? Elle accorde un "zéro" au ministre Brice Hortefeux. Mais de quoi se plaignent-ils ? Eux qui sont pour le protectionnisme et l'Etat Nation, ils devraient être aux anges de voir que le président s'en prend aux ultra-libéraux et que quand il défend son mini-traîté, c'est tout de suite pour s'en prendre à l'autonomie de la banque centrale et à la libre concurrence. Chevènement lui-même reconnaît que « Ce que nous défendions depuis toujours pour la sécurité, l'école, l'industrie ou l'indépendance nationale, par exemple, a été récupéré par tous. Que ce soit par Ségolène ou par Sarkozy, sous la plume d'Henri Guaino. »
S'ils étaient libéraux, on comprendrait leurs attaques, mais là, venant de leur part, n'y-a-t-il pas un peu de mauvaise foi ? Ils devraient se réjouir, au contraire: eux qui sont contre les libéraux, le Président a préféré Guaino. Des signes qui nous indiquent que leur insatisfaction a sans doute une autre raison. Si nous étions au gouvernement, nous regarderions s'il ne nous reste pas deux ou trois commissions à leur donner pour les occuper.

Pitte : le pavé dans la plage

Et si la prochaine révolution venait de la Sorbonne ? Quoi de plus normal, me direz-vous: toutes les révolutions dans ce pays se font à la Sorbonne. Oui, peut-être, sauf que là, la petite différence, c'est qu'au lieu de venir des bancs, elle viendrait ex-catedra. Ca n'est pas une mince affaire, surtout quand le héraut de ce nouveau mouvement s'appelle Jean-Robert Pitte et qu'il vient de publier Stop à l'arnaque du bac. De quoi défrayer les chroniques. Imaginez un des pontes de l'éducation nationale qui tire à boulets rouges sur la machine à fabriquer des chômeurs. Alors que chaque année, le Ministre de l'éducation nationale nous ressort avec satisfaction les résultats exceptionnels, et le taux de 80% de réussite battu à plat de couture, JRP, lui avoue que les profs sont parfois dans l'obligation de donner ce diplôme à des illettrés pour être dans les clous. Quel culot, ce Pitte, il n'a pas froid aux yeux. Quand on lui demande ce qu'il pense de la réforme des Universités, il dit que cela va dans le bon sens, mais pas assez loin. Mais alors la lettre que Nicolas Sarkozy vient d'adresser aux enseignants ? "C'est bien, mais peut mieux faire.". Pourquoi ? Parce qu'il confond encore éducation et instruction. L'école en France devrait instruire et non éduquer. On veut que l'école s'occupe des activités sportives. Il suffirait de libérer plus de temps aux élèves et ils pourraient alors pratiquer un sport en dehors de l'enceinte scolaire. Parmi une compilation d'idées qui semblent tout droit extraites du programme d'Alternative Libérale, celle qui nous a le plus séduit, c'est celle où Pitte annonce qu'on ferait mieux de revaloriser les filières techniques plutôt que de s'acharner à arnaquer les futurs bacheliers. Il n'y a rien de mal à apprendre un métier technique ou manuel, bien au contraire. Rien n'empêche par la suite de se former toute la vie, d'ailleurs ce serait une excellente occasion pour utiliser les fonds de la formation professionnelle.  Certains penseront, qu'il n'y avait pas besoin d'avoir fait polytechnique pour sortir ça, mais cinq siècles après  que Descartes ait séparé le corps et l'esprit, il fallait être au moins Doyen de la Sorbonne pour oser douter de cette vérité. Ce qui, au passage, a déjà valu à ce grand visionnaire d'être ravallé au rang de petit boutiquier par ses paires; ces derniers, visiblement n'ayant toujours pas compris qu'il fallait bien quelques marchands du temple pour qu'il puisse faire les péripatéticiens. Espérons simplement que le mouvement lancé par Jean-Robert Pitte ne soit pas simplement un solipsisme et qu'il fasse rapidement de nouveaux disciples.

Védrine veut interdire le débat sur la concurrence

Ceux qui ont écouté comme moi l'interview de Jean-Pierre Elkabach ce matin ont dû avaler leur biscotte de travers et renverser leur tasse de café. En effet, après avoir affirmé, que les Français devaient cesser de se méfier de la mondialisation et adopter une attitude dynamique à son égard,  Hubert Védrine s'en est pris assez violemment au "catéchisme libéral" qu'il a renvoyé au même niveau que la politique des alter-mondialistes (ça ne vous rappelle rien ?). L'ancien collaborateur de Mitterand est même allé jusqu'à affirmer qu'il y avait certains débats caduques: ainsi, nous autres libéraux, nous serions inconséquents d'invoquer sans arrêt le débat sur la concurrence. Et si j'ai bien entendu, mais je réécouterais le podcast de l'émission pour en être assuré, tellement c'est énorme: le débat sur la libre concurrence ferait parti de ces débats que l'on devrait interdire. En conséquence, il faut se protéger. C'est la thèse qu'il a pu développer de manière un peu plus conséquente avec Edwige Chevrillon, sur BFM cette-fois ci. Avec un magnifique exemple (là, j'était totalement perdu). Il a, tenez-vous bien, affirmé que les anglais payaient les pays chinois 5% moins cher que nous ! Mais alors, il faut plus de protectionnisme ou moins de protectionnisme pour en arriver là ? Pouvez-vous préciser votre pensée Monsieur Védrine ?
En bref, si on analyse la rupture que propose Hubert Védrine, on s'aperçoit que celui-ci vient d'être missionné pour savoir qu'elle place devait occuper la France dans la mondialisation et on se rend compte que la réponse géniale qu'il propose, c'est le ni-ni ! Il fallait le faire, personne n'y avait pensé avant lui ! Et on comprend alors qu'en "restant socialiste", il choisisse de se ranger derrière Nicolas Sarkozy....Car effectivement, la conséquence logique de l'ouverture, c'est le ni-ni ! On salive déjà en attendant le rapport de Jacques Attali. 

Alternative Libérale fait sa rentrée médiatique

Après une année survoltée pendant laquelle Alternative Libérale a creusé son sillon dans le PAF, notre jeune parti vient de connaître sa première grande pause médiatique. En cette période de rentrée où tout le monde s'agite, le temps est donc venu pour A.L. de refaire surface pour faire de nouveau entendre "sa différence" auprès des journalistes et des français, bien évidemment. Un premier communiqué pour marquer notre désaccord par rapport à ce que nous considérons comme une "nationalisation" de Suez est donc parti avant-hier. Hier, Edouard Fillias est intervenu dans le grand journal de Fabrice Lundy sur BFM pour critiquer l'idée de la TVA sociale et dénoncer les régimes spéciaux. Demain, il participera aux Grandes Gueules sur RMC. Petit à petit, nos portes-parole vont réinvestir l'espace médiatique pour accomplir cette tâche énorme: expliquer et mieux faire connaître aux français ce qu'est le libéralisme. Tâche énorme, en effet, car dans beaucoup d'esprits, y-compris chez les médias, les a priori vont bon train. La course aux échéances électorales étant moins pressante, nous allons pouvoir prendre le temps de renforcer les bases de notre parti sur le terrain, mais cela ne se fera pas sans imposer notre marque dans l'espace médiatique. Or pour cela il nous faudra imposer définitivement ce que ce mot recouvre véritablement: une politique humaniste qui pense que l'individu peut s'épanouir dans un Etat de droit sans l'intervention de l'Etat Providence. Un large travail en perspective car, même si depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, on sent un léger changement dans le traitement de l'information, il n'en reste pas moins que la rupture tant promise, n'a pour l'instant rien de libérale. Aussi, notre agenda politique est déjà chargé de nombreuses surprises à venir. Espérons juste que les plateaux s'ouvriront sans difficulté aux représentants d'A.L. pour qu'ils puissent faire entendre "leur version de la rupture".

Même les journalistes libéraux s'expatrient ! Un comble !

Alors que l'Est Républicain, le journal qui a sans doute publié le plus d'article sur A.L., sort aujourd'hui en exclusivité l'interview de Cécilia Sarkozy, nous détournons notre regard vers la frontière. Là, dans ce petit pays baptisé Luxembourg, où vont travailler tous les jours plus de 70.000 de nos compatriotes, nous avons déniché un excellent éditorialiste inspiré, semble-t-il, par la pensée libérale. Nous avions fait sa connaissance au moment où il avait réalisé l'interview d'Arnaud Arrecgros, notre représentant au Grand Dûcher (en vignette). Noël Labelle est rédacteur-en-chef adjoint au Quotidien du Luxembourg et voici une petite sélection des éditos qu'il propose à ses lecteurs.

• Je vous invite à lire son renversant portrait de François Hollande:
  Télécharger 03_LeQuotidien_0824.pdf (252.3K),
• Sa vision pertinente des problèmes à venir du gouvernement Sarkozy: Télécharger sarkimpasse.pdf (182.7K),
• Sa brillante analyse de la loi anti-concurrence tout juste votée en Chine: Télécharger chine.pdf (228.8K),
• Ou encore sa réflexion sur le nationalisme belge: Télécharger belgique.pdf (161.9K).

Vous verrez que, dès qu'il en a l'occasion, cet expatrié, profite de l'espace qui lui est imparti pour placer un petit couplet libéral. Si maintenant, même les journalistes libéraux s'expatrient ! Où va-t-on, je vous le demande, ma bonne dame ? Déjà que nous n'en n'avons pas beaucoup !

Noël, si tu lis ce texte, rentres à la maison ! L'autre jour j'ai entendu une interview de Serges Dassault qui disait qu'il était fier d'être à la tête d'un journal libéral. Tu devrais lui écrire.

 

Où Mickaël Moore va-t-il à la soupe ?

Mes amis libéraux ayant déjà traité du "cas Moore" sur le fond, je me démarquerai en le traitant sur la forme. Et pour une fois, je m'en donnerai à coeur joie, puisque d'habitude, c'est toujours "nous autres", "les libéraux" qui sommes suspectés de comploter. En effet, quand nous osons critiquer l'action des faucheurs, nous avons forcément reçu un chèque de Monsanto, quand nous émettons un doute sur le fait que l'armée américaine se trouve en Irak uniquement pour le pétrole, c'est Exxon qui nous a fait un virement sur un compte en Suisse, si nous défendons l'économie de marché, notre entreprise, classée au CAC 40, exploite forcément des enfants chinois. Selon cette logique, nous sommes donc dans notre bon droit quand nous posons la question: "Où Mickaël Moore va-t-il à la soupe?" De même que Patrick Ricard ne se cache pas d'être l'ami de Fidel Castro - contrairement à Ignacio Ramonet qui a fait édité son livre la Propagande silencieuse, par l'institut du livre cubain, institut qui s'est également chargé de la diffusion sur l'île -  doit-on suspecter Moore d'avoir reçu des caves  de  Montecristo et des bariques de rhum ? Sa "légère" surcharge pondérale est en effet bien suspecte. On voit que ce bourgeois vit bien de ses films: ça se porte sur lui. Ca ne m'étonnerai pas d'ailleurs qu'il ait reçu également des bocaux de foies gras entiers de France et qu'il doit en mettre dans ses hamburger avec de la mayo et du ketchup, façon Maïté. Et oui, comme tout homme, Moore a un point faible et il a dû se laisser corrompre par les cubains et les français; sans compter les canadiens qui ont dû l'arroser de sirop d'érable et le bombarder de pancakes. Une fois que l'on a dit cela, on n'a plus besoin de réfléchir sur ce qu'il dit de la sécu aux USA. C'est ainsi que beaucoup de débat qui nécessiteraient une véritable réflexion de fond en reste à la surface dans notre pays. Biensûr que Mickaël Moore roule pour lui et qu'il cherche le succès cinématographique en manipulant habilement les scandales de son pays. Après tout, il est libre et son travail sert, à sa manière de contre-pouvoirs. Ce qui est dangereux dans notre pays, c'est la récupération que certains vont faire de son film Sicko pour continuer à ne pas remettre en cause le modèle de notre sécurité sociale alors qu'il y aurait tant de questions de fond à poser. Mais puisque tout le monde est heureux comme cela, on finira sans doute par se contenter de la TVA sociale.

PS/ Ceci-dit, on remarquera un certain amateurisme dans le business additionnel du film. On peut regretter, en effet, que Moore n'ait pas profité de la sortie de son film pour faire un partenariat avec une margarine anti-cholesterol par exemple, ou encore un livre préfacé par Montignac...

PS2/ Nous signalons un excellent article du Journal Libération qui ne semble pas contredir nos propos.

Université d'été de Génération Ecologie: next generation ?

Ce week-end, je me suis rendu en compagnie d'Arash Derambash à Saint-André, dans la banlieue lilloise où avait lieu l'Université d'été de Génération Ecologie. En souvenir de la collaboration qui unissait Alain Madelin et Brice Lalonde, nous avions décidé de rendre une visite de courtoisie à G.E..  Au passage, je profite de ce post pour remercier France Gamère pour l'accueil qu'elle nous a réservé. Ayant participé à la session sur la thématique "le devenir de l'écologie politique ?", nous avons pu assister à un débat contradictoire intéressant entre François Vasquez et l'animateur de radio RCF, Teddy Follenfant...

Et si on expérimentait la TVA sociale sur Second Life ?

Pauvre Ron Paul, alors qu'il vient d'installer un Free Land Project sur Second Life pour promouvoir son programme, voici que le Congrès américain, cherche une manière de taxer les échanges effectués sur Second Life (Time Mag, 20, August). Il faut dire que l'équivalent de 6,8 millions de $ auraient été échangés en Linden $ (1$= 270 linden) pour le seul mois de Juin. Il ne reste sans doute plus beaucoup de répis aux 8 millions d'avatars qui pensaient pouvoir expérimenter une nouvelle forme de liberté. Les investigateurs du FBI se sont déjà mis au travail puisqu'ils ont réussi à faire fermer tous les casinos (les paris en ligne sont interdits aux Etats-Unis). On est en droit de se demander combien il faudra vivre de vies pour échapper à l'Etat percepteur. Car s'il y a un précédant aux States, ne doutons pas que notre cher Etat français suivra: et pourquoi pas expérimenter la TVA sociale sur S.L. ? Hein ? C'est une idée ça non ? Quoi ? J'ai dit une connerie ?
Avant que l'on en arrive là, espérons que le Docteur Paul pourra faire quelque chose dans son pays. Lui qui est le chantre de l'Internet libre et de la baisse des taxes ! Une raison supplémentaire pour être de tout coeur à ses côtés et l'encourrager afin qu'il réussisse son élection dans la vraie vie.
PS/ Au passage, je vous conseille de visiter le Free Land Project, on y trouve de superbes T.shirt gratuits.

Rocard revs up : Die Hard V

Papin, Leclerc : au coin !

Après la petite interro surprise de la rentrée lancée par le Ministre de l'éducation Xavier Darcos, les professionnels de la distribution ont bien le sentiment de se retrouver au coin avec un bonnet d'âne sur les oreilles.
Le Ministre
"- Sortez vos ardoises: vous allez me calculer le prix le plus bas possible de 50 fournitures scolaires pour la rentrée scolaire."
Les élèves, Serge et Michel-Edouard en coeur:
"- Mais, M'sieur, on est déjà à prix coûtant. Et pis M'sieur, vous savez que les français n'ont pas attendu que vous rentriez de vacances pour commencer de faire leurs achats. Mes propres enfants ont déjà 70% de leurs fournitures (dixit pour de vrai Leclerc). Y-a même madame Lagarde qui veut nous faire recalculer le prix de la baguette de pain en-dessous de un euro, alors qu'on la vend déjà à 40 centimes, c'est du délire m'sieur (dixit pour de vrai Papin)"
Le Ministre
"- Refus d'obtempérer ? Vous voulez que j'appelle le Directeur ?"

Pour un moratoire aux moratoires

Ca-y-est, le mot est lancé: vendredi Libé s'interrogeait: "bientôt une loi sur les OGM?" Profitant du vingtième anniversaire de la Confédération paysanne, il y a deux semaines, Bové a fait le rappel de ses troupes: "faucheurs de tout le pays, unissez-vous contre les maïs du capital". Ce Dimanche, ils se sont réunis à Verdun-sur-Garonne. La pression monte avant le Grenelle de l'environnement. Jean-Louis Borloo affute ses arguments pour un de ses exercices préférés: la "méta-loi", petit jeu qui consiste à refaire une loi quand il en existe déjà une. Le moratoire couve. D'un côté, on s'engage à faire diminuer l'émission de gaz à effet de serre, de l'autre, on vous pond des usines à gaz. Trève de plaisanterie: tout cela est absurde quand on pense qu'il suffirait simplement d'avouer bien fort que l'on a bien transposé la directive Européenne 2001-18 qui résout déjà la plupart des problèmes, plutôt que d'avoir fait cela à la sauvette un peu avant les élections. Ceux qui ont lu mes écrits sur la thématiques des OGM, me connaissent d'habitude un ton plus mesuré. Mais c'est ici le militant qui parle et non l'historien des sciences. Le militant qui refuse qu'un petit groupe continue d'agiter des peurs primitives pour justifier son action criminelle. Ceux qui affirment le danger des OGM ont trouvé un

Mon boulanger est libéral

J'avais pourtant bien préparé mes pièces de 10 centimes d'euros. J'en avais une poignée de 10 bien au fond de ma poche et je les tenais dans mon poing bien serré . J'étais près à les verser négligemment sur le comptoir pour manifester mon mécontentement, tout juste si je ne me voyais pas en train de refaire 1789, vous voyez le tableau: le prix de la farine augmente et Marie-Antoinette se poudre avec, et tout le tralala... J'ai beau plaisanter, si le prix de la baguette passe à un euro, c'est tout de même un sacré choc pour le moral des français. Alors me voici prêt à balancer mes pièces à mon boulanger, ayant entendu sur toutes les ondes que la Tradition passait à un euro. Bon tout cela pour vous dire que mon boulanger n'avait pas augmenté le prix de son pain ce matin... Avec toute cette propagande, j'en étais presque venu à oublier que les boulangers ont le droit de fixer librement le prix du pain depuis l'ordonnance de 1986, mais on ne sait jamais avec notre nouveau régime présidentiel, peut-être que le Chef de l'Etat va également s'arroger le droit de fixer le prix du pain, qui sait. Mais le plus intéressant dans mon histoire c'est la remarque de mon boulanger: "Ben pourquoi voulez-vous que j'augmente le prix du pain, maintenant. Je vais pas effrayer mes clients, j'ai créé ma boutique il y a moins d'un an. Déjà que je fais la tradition au prix de 85 centime d'euros alors que je devrais la faire à un euro. Ma stratégie commerciale c'est de faire du bon pour pas cher et si je dois amortir le coût du blé, je le ferai progressivement. Je ne veux pas faire fuire tout le monde. Et puis je vais vous dire quelque chose: tout ça c'est de la propagande d'Etat. Quand lui il augment l'essence, il ne dit rien. Mais quand les prix du blé augment, il aime bien nous faire porter le chapeau...." Et nous voici parti à refaire le monde. Je crois bien que j'ai gagné un sympathisant de plus et quinze centimes d'euros

Les Français ont-ils un problème de personnalités ?

Ce Dimanche, le JDD a publié le Top 50, des personnalités préférées des Français. Toutes nos félicitations aux 50 heureux élus, même s'il faut bien dire, en toute honnêteté, que nous n'aurions pas voté pour plus de 40 d'entre-eux. Or, si nous n'allons pas faire ici notre vieux réac en regrettant, par exemple, qu'il n'y ait parmi eux aucun libéral - c'est vrai ça ! A quand Edouard Fillias et Alain Madelin dans le top ten ? - nous voulons tout de même poser ici une question insidieuse: comme se fait-il que parmi cette liste on ne trouve pas un seul scientifique, pas un seul chercheur, pas un seul créateur de start up, pas un seul inventeur, pas un seul capitaine d'industrie, pas un seul maître-ouvrier, pas un seul artisan de France ? Est-ce parce que les français ont un problème avec ces catégories socio-professionnelles ? Est-ce parce que ces catégories n'ont pas su oeuvrer pour se rendre populaire ? Ou est-ce parce que ceux qui ont réalisé ce sondage, considèrent que ce genre de personnalité n'est pas suffisamment médiatique pour faire partie de la liste de ce sondage ? Doit on réduire le monde des valeurs prisées par l'opinion publique au seul monde de la politique-spectacle ? Pour avoir l'habitude de parcourir pas mal la presse anglo-saxonne, nous savons qu'un tel impair n'arriverait jamais. On trouverait toujours un Steeve Job, un Stephen Hawking, voire beaucoup plus jeune, un Larry Page ou Sergei Brin. Mais peut-être que les 100 personnalités qui feront vraiment bouger la France, ne sont-elles tout simplement pas encore connues des Français et que ceux-ci s'en soucient comme de l'an 40 ? Dommage.

La Hollande, l'autre pays du jazz et de la liberté

Plutôt que de courrir au Sud de la France, en Suisse à Montreux ou dans le Gers à Marciac, cette année, j'ai choisi de retourner en Hollande au North Sea Jazz Festival. Ce monument qui est inspiré du fameux festival de Newport réunit chaque année tout ce qui se fait de mieux en matière de Jazz sur la planète. Après ces trois jours fantastiques que je viens de vivre, m'est avis de penser que seul un pays qui a une conscience élevée de ce qu'est la liberté peut organiser un festival d'une telle qualité.  Imaginez plus de 30000 personnes chaque soir pendant 3 jours se cottoyant dans la bonne humeur. Qui croirait que l'on peut prendre un bain de foule pour aller écouter un concert de jazz, que l'on ne trouve pas de place assises pour voir un trio de virtuoses, un quatuor de petits génies, ou un big band du tonner de Dieu ? Il faut dire que ce cru était mémorable. Je n'avais jamais vu un tel programme. C'est un peu comme si tous mes groupes favoris étaient sortis de mon i-tunes. Dans cette ambiance surréaliste, non content de les voir sur scène, on peut encore les croiser au hasard des allées. J'ai vu Wynton Marsalis tout prêt venir écouter un concert, Mike Stern et Roy Hargrove se ballader au milieu de la foule, Dee dee Bridwater prendre des enfants de ses fans dans ses bras.... Biensûr en France, nous avons encore Marciac qui peut rivaliser... Mais sincèrement, j'aimerais voir un festival organisé à la hauteur de celui-ci. On nous rabat sans arrêt les oreilles que le jazz ne déplace plus les foules... Un peu comme le libéralisme qui n'intéresserait personne. Tout cela est faux dans l'absolu. Si l'on donnait aux gens l'occasion d'écouter du jazz,ils l'aimeraient. De même si on leur expliquait ce qu'était vraiment le libéralisme, ils le cautionneraient. Alors encore bravo aux organisateurs de ce magnifique festival qui ont su une fois de plus prouver que la Hollande était un pays où l'on savait décliner la liberté sous toutes ses formes: you see what I mean ;)

Imagine...

Imagine no Opposition
It's easy if you try
No PS below us
Above us only Nico
Imagine all the parties
United for Sarkozy...

Imagine there's no contradictory
It isn't hard to do
DSK to the FMI
Jack and Hub on a big study
Imagine all the left
Living us in peace...

You may say I'm a dreamer
But I'm not the only French
I hope someday you'll join us
And our State will be as one

Imagine no critics
I wonder if you can
No need for discussion
A brotherhood of Enarques
Imagine all that Statesmen
Sharing all the power...

You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
Because there will always be...
Alternative Liberale, to disagree !

Et si on faisait deux tours de France ?

A la veille du tour de France tous les beaux esprits pédalent pour savoir s'il faut continuer ou non cette pantalonade (rien à voir avec le courreur Pantani) où les sprinter passent les vitesses moins pour doubler leurs concurrents que pour échapper aux contrôles anti-dopage. Plutôt que de supprimer ce monument du sport mondial comme certains l'ont proposé, je propose, au contraire, que l'on organise un deuxième tour de France "garanti 100% sans dopage". Si cette idée paraît absurde au premier abord, elle ne fait que mettre en évidence une certaine vérité relevée par le journaliste du Monde Eric Collier, "Au gré de ces révélations, l'opinion publique oscille désormais entre une logique d'écoeurement raisonné - "tous dopés, tous pourris" - et l'acceptation tacite d'un phénomène devenu admissible - "et alors, ils le font tous, non ?"."  Ce qui prouve à quel point la compétition sportive est devenue un jeu de dupes dans lequel on ne retrouve plus les valeurs fondamentales du sport. A moins que l'on considère que le dopage fasse partie intégrante du sport et qu'un sportif dopé soit encore un champion en puissance. N'est-ce pas d'ailleurs le cas puisqu'on découvre souvent a posteriori que la plupart de ceux qui montent sur le podium ont souvent eu recours à des substances illicites. Or très souvent, il font cela au mépris de leur santé, sachant qu'ils payeront peut-être de leur vie leurs gestes néfastes. Et quand ils ont pleinement conscience des risques qu'ils prennent, on peut même dire qu'ils font un véritable sacrifice. Tout cela pour aller plus vite, plus haut, plus loin... Et pourquoi pas, ils sont libres après-tout ? Pourquoi pas, mais à condition ...

Le rouge a la dent dure

Quand le regard a été longtemps exposé à une seule et même couleur, il lui faut un certain temps pour se débarrasser du voile laissé par celle-ci. Ainsi il en va des valeurs. Quand l'esprit a été longtemps exposé aux principes d'une idéologie, il finit par prendre ceux-ci pour des vérités d'évangile et ce qui relève du jugement de valeur s'impose comme une règle de logique. La visualisation de la dernière pub Perrier a provoqué chez moi une légère introspection et je me suis aperçu à quel point mon inconscient était marqué par les valeurs crypto-marxistes: ce en quoi, je reste français, bien que libéral et fier de l'être. Aussi, je voudrais maintenant effectuer une légère autocritique: 

Alternative Libérale commence sa 2ème vie

Et non, vous ne rêvez pas ! Sur la photo c'est moi en direct du tout nouveau Q.G. d'Alternative Libérale. Et comme vous pouvez le constater, pour les vacances, nous avons migré en bord de mer. A proximité de l'île Sarkozy et du Q.G. de l'UMP, histoire de faire un peu de provocation. Mais bon, ne craignez rien, si vous nous rendez visite, vous pourrez constater que nous sommes parfaitement indépendants et là pour  défendre les idées d'A.L.. Alors, je vous invite sans plus attendre à créer votre avatar et à nous rejoindre sur Second Life. Pour nous trouver, il vous suffira de taper "Alternative Liberale" (sans é) dans le moteur de recherche. Une excellente aubaine pour venir parler des nouveaux status du parti qui seront votés, comme vous le savez, en Octobre. On peut même imaginer de tenir des comités de direction sur place. J'en profite, au passage, pour remercier Charles Havez de Nantes qui est à l'origine de cette initiative.
PS/ cela fait plusieurs jours que j'essaye de créer mon compte sur le site libéraux.argh sans succès. Donc j'invite Schnappi et ses amis à venir nous rendre une visite de courtoisie.

Le complot "Ség-00": révélation ou parano ?

D'abord il y a eu le film de Bourdieu lancé sur le net qui m'a mis la puce à l'oreille: on y voyait le sociologue affirmer que Ségolène Royal aurait été de droite. Puis il y a eu cette séquence ou Ségolène s'en prenait aux profs, la vache sacrée du PS. Et encore cette série de bourdes enchaînées les unes après les autres: la bravitude, le Québec, la Corse.... Sans compter cette interview mémorable avec Pierre-Luc Séguillon où elle annonce qu'il suffit qu'elle arrive au pouvoir pour que la croissance reparte. Toute ces pièces mises bout-à-bout convergent vers une seule et même hypothèse:
"Et si Ségolène Royal était une espionne au service de Nicolas Sarkozy et de l'UMP qui l'auraient mise en place pour torpiller la gauche ?" Quand on pense que son frère Gérard Royal faisait partie de la DGSE et a coulé le Rainbow Warior... qui aurait-il d'étonnant à ce que Ségolène soit également une barbouze ?
Imaginons le scénario:
- "Votre mission, si vous l'acceptez, sera de séduire François Hollande et de l'aider à prendre la tête du PS. Puis vous le persuaderez de faire de vous "la candidate du PS"

- "Hollande ! Vous êtes dur là ! Je veux bien, mais alors ce sera double tarif et le droit de m'en débarrasser, une fois mon travail accomplis."
- "Accordé ! A une condition: c'est que vous disiez que vous n'avez jamais cru au programme que vous avez soutenu pendant la campagne électorale."
-" Marché conclu."
Tout, absolument tout concorde. Ségolène, la séductrice, celle dont le sourire enjôleur hypnotise les médias, n'est-elle pas tout simplement une mataharie mise en place par la droite pour détruire la gauche ? Regardez-là donc en train de finir savamment son travail: pour détourner l'attention, elle jette un hoax en affirmant que Sarko possède tous les médias, y compris l'AFP: ça donne l'impression qu'elle s'en prend à son adversaire, mais c'est sans véritable conséquences. Le week-end, elle préfère aller aux champignons plutôt que de se rendre au comité général du PS, histoire de les assassiner un dernier coup, en leur filant la honte. Chaque jour qui passe, Ségolène Royal réserve un coup bas à ses "amis". Et rappelez-vous les images vues sur Youtube et Dailymotion: contre Sarkozy, Ségolène portait une oreillette... Seules les espionnes portent des oreillettes. Enfin, tous ses proches affirment que l'élection de 2007 était absolument imperdable: alors si elle ne l'a pas gagnée, c'est bien que son objectif était tout autre, non ?
Il est sans doute trop tôt pour avoir des preuves définitives ou dévoiler un quelconque pot-au-roses, mais je suis prêt à mettre ma main au feu que l'on dévoilera un jour le "Ség-00 project". A moins que la gauche française soit vraiment la plus bête du monde et que Ségolène Royal soit la plus grosse gourdasse que le monde politique français n'ait jamais connu ? Mais bon  il est difficile de croire que tous ces gens, avec tous les diplômes qu'ils ont ... Vous n'y pensez-pas, tout de même !

Merci Ludo !

Cet homme sur la photo, vous l'avez reconnu malgré le rayon vert du projo, c'est Ludovic Lassauce, Ludo pour les intimes. Aussi, je voudrais profiter de ce post pour le remercier pour tout le travail qu'il a accompli cette année pour Alternative Libérale. Secrétaire général du parti, responsable du pôle relations extérieures, et également porte-parole du parti, cela fait depuis la création du parti qu'il consacre plus de la moitié de ses journées à notre formation politique, avec un sérieux et un professionnalisme à faire pâlir une Ségolène Royal ! Merci donc à Ludovic pour tout ce qu'il a fait pour qu'un parti libéral voit enfin le jour dans ce pays et chapeau pour l'A.G. du 23 qu'il a organisé avec efficacité: une rencontre réussie, où militants et candidats ont pu s'exprimer et où on a pu approuver les comptes de campagne, et effectuer un bilan sur le nombre des adhérents et les passages médias.
Quant à l'après-midi, nous l'avons consacré à des ateliers de réflexion sur la manière d'organiser le parti... Un long travail dont nous avons pu jeter les prémisses et qui aboutira à l'automne par la mise en place de nouveaux statuts.

Pour ceux qui se poseraient la question "du nombre de participants" venus travailler un samedi après-midi, je les invite à regarder l'album photo de la journée.

L'expression du jour: "faire une borlette"

Les linguistes font généralement dater cette expression à l'an de grâce 2007. Elle serait apparue pour la première fois le soir du premier tour des élections législatives sur un plateau TV. Elle est issue du nom du ministre Jean-Louis Borloo qui en répondant aux questions de son interlocuteur, un dénommé Fabius, a laché en pâture à l'opposition, le thème miné de la TVA sociale. Le simple fait d'aborder ce sujet aurait changé la face de l'histoire de France en modifiant la victoire de la droite et en redonnant du poil de la bête au parti socialiste, alors donné plus largement perdant. Par mélange des genres et évolution du langage, on serait donc passé de l'expression "faire une boulette" à "faire une borlette". Certains linguistes estiment que le "r" est venu naturellement remplacer le "u", d'autres pensent que la modification s'est effectuée dans les milieux populaires du côté de Valencienne, où on aurait employé également l'expression pour dire que l'on s'est fait une tache en buvant l'apéro. Le débat reste ouvert.

Quand le bipartisme s’installe, la démocratie perd du terrain ! (communiqué)

(rédigé par Christian Braga)

Au regard des résultats des dernières élections, les libéraux posent la question de savoir si le bipartisme est devenu l’avenir politique de la France.

Le taux élevé d’abstention lors des dernières législatives, même au premier tour révèle un total désintérêt certain pour ce scrutin. Il y a désormais une France qui vote et une France qui ne vote pas: c’est une fracture supplémentaire qui fait qu’en moyenne un député é lu est élu par un tiers des inscrits.
Sommes nous condamnés à une situation à l’américaine où un électeur sur deux ne vote plus et où les deux partis principaux se voient octroyer le pouvoir en alternance ? Les élections passent, les problèmes économiques étrangement absent de la campagne, restent.
Plus que jamais notre pays a besoin de réformes et la première d’entre elle doit être la baisse de l’intervention de l’état dans la vie des entreprises et des citoyens. Au regard des dernières mesures proposées, cela nous semble mal parti et il ne faudrait que le climat d’assistanat installé par les gouvernements de tous bords depuis trente ans ne se transforme en un climat d’addiction à l’Etat.

Ce dont les Français ont besoin c’est plus de liberté et de moins d’état.
Christian Braga, Jean-Paul Oury
Alternative libérale Lorraine

Niech Zyje Polska !!!*

Ce matin j'entendais dire sur RTL que la Pologne était un pays deux fois-moins peuplé que l'Allemagne qui avait le culot d'exiger autant de pouvoir qu'elle au sein de l'Union Européenne. C'est une manière de présenter les choses. Le journaliste aurait tout aussi bien pu dire qu'il s'agissait d'un pays qui comptait à peine 15 millions d'habitants de moins que la France, ce qui en fait le troisième pays d'Europe. Ayant vécu en Pologne, m'étant marié à une femme polonaise et père d'une petite Victoria qui est bilingue, je prête la plus grande attention à ce pays... surtout qu'Elwira, devenue mon ex-femme a décidé de retourner vivre dans son pays avec ma fille, un choix qu'elle a fait, en partie, parce qu'elle n'a pas réussi à retrouver un emploi ici...

Tracter plus pour gagner plus !

Faisant suite à notre post de lundi, nous ne démordons pas (une histoire de self-estime sans doute, à moins que cele nous serve d'exutoire ) qu'en tractant plus, nous aurions pu faire beaucoup plus. En voici pour preuve la liste des villes où nous avons réussi à récolter des voix: elle correspond à celle des communes que nous avons visitées ou celles où nous avons quelques connaissances. Honte à nous donc de n'avoir pas "tracter plus", mais aussi un formidable espoir:  c'est la preuve que là où nous avons réussi à faire entendre notre programme, nous avons eu des oreilles pour l'écouter. En voici la preuve.
- Bézange la Grande, Coincourt et Paroy = 4 voix. Ce sont les 3 communes du canton d'Arracourt où nous avons pris la peine de nous arrêter pour rencontrer des gens avec Jacques. Dans tous les autres villages du canton nous faisons 0 voix. Je me rappelle même de cet agriculteur de Paroy qui m'a dit dans son champ qu'il voterait pour moi. Toutes mes excuses aux habitants des communes que je n'ai pas visités.
- Jarville (6 voix): 3 heures passées en compagnie de Jacques dans les commerces + rencontre commerçant sur le marché de Vandoeuvre.
- Heillecourt (12 voix): visite des commerces + tournée des comptoirs + pizza + ami de Jacques qui a dit qu'il ferait voter pour moi.
- Houdemont (3 voix) : visite des commerçants du centre commercial
- Ludres (10 voix) : un après-midi passé dans les commerces avec des commerçants qui me plébiscitent.
- Saint-Max et Essey (12 voix): visite des commerçants avec Manu + tractage toute boîtes par Eric
- Seichamps (2 voix) : un militant + ?????
- Champenoux (3 voix): une connaissance + une rencontre
- Pulnoy (3 voix) : visite des commerçants du centre-ville + marché avec Kevin
- Saulxures les Nancy (6 voix): rencontre des habitants sur le parking de Auchan Tomblaine + Marché de Pulnoy avec Kevin + ????
- Art-sur-Meurthe (4 voix): visite des commerçants avec Jacques
- Cerville (2 voix) : connaissance de Jacques
- Fléville (2 voix) : connaissance + ????
- Haraucourt (1 voix) : ????
- Laneuveville (7 voix) : Visite des commerçants + café un samedi après-midi
- Lenoncourt (7 voix) : Sonettes avec Jacques + militante dans le village
- Vandoeuvre (21 voix) : Marché avec Jacques, Manu, Kevin et Martin  + Tractage toutes  boîtes fait par Eric, Jean-No, Jacques et Jean-François + visite des commerçants aux Nations avec Manu.
Il reste donc 20 communes où nous n'avons jamais mis les pieds et les électeurs de celles-ci nous on récompensé en votant avec leurs pieds.
Il nous reste sur les bras une caisse d'autocollants et environ 6000 professions de foi. Mais cela n'est rien comparé le travail que l'on peut accomplir simplement en prenant le temps d'aller parler au gens... Une bonne leçon pour la prochaine fois. Mais également un signe très encourageant pour notre parti qui, quand il aura acquis la notoriété nécessaire (j'ai rencontré 2 personnes qui avaient déjà entendu parler de nous),  pourra faire valider sans problème ses idées au plus grand nombre. En attendant, j'invite donc mes militants à tracter plus pour gagner plus !!! Le mauvais score du libéralisme en France n'est pas voué à la fatalité, il est juste une question d'acharnement et de volonté.

Sécu: l'imagerie d'Epinal continue

Le 5 juin 2007, on apprenait qu'un homme de 84 ans qui faisait partie des 24 patients surirradiés à l’hôpital d’Epinal, était mort suite à une surdose de rayons entre mai 2004 et août 2005. Aujourd'hui, suite à un dysfonctionnement d'un appareil de radiothérapie, on va suspendre les radiothérapies du cerveau dans les CHU de  Nancy, Montpellier, Tours et Paris et quelque 620 patients vont être rappelés. Cette fois-ci, il s'agirait apparemment d'un dysfonctionnement d'un type d'appareil de radiothérapie de la société Brainlab: une déviation d'environ 1 mm du faisceau de rayonnement. Stefan Vilsmeier patron et fondateur de Brainlab estime "qu'aucun des patients n'a subi de dommages étant donné que la déviation d'environ 1mm du faisceau de rayonnement se situe «en-dessous du seuil de tolérance". Selon l'article du Figaro auquel nous faisons référence, il n'y aurait aucun lien entre ce dysfonctionnement et celui du CHU de Toulouse-Rangueil sur un autre équipement de la société Brainlab, qui avait provoqué une surdose de radiation pour 145 patients entre avril 2006 et avril 2007. Il n'empêche que la CGT-Santé n'a pas attendu pour appeler les physiciens médicaux à faire grève le 14 juin, et protester notamment contre le manque d'effectifs de cette profession, qui se charge de contrôler les radiothérapies. Après le personnel irresponsable de l'hôpitel d'Epinal qui ne sait pas utiliser les logiciels en Anglais, l'erreur d'étalonnage de l'appareil de Toulouse, il ne manquait plus que le personnel insuffisant pour infirmer l'image d'Epinal du système de soin à la Française: loin d'être le meilleur au monde, il souffre comme les autres et peut-être même plus qu'eux, de nombreux symptômes: personnel incompétant, déficit de matériel  et de personnel. Or la responsabilisation de l'ensemble des acteurs qui le composent, l'amélioration des process et du matériel ne pourra se faire à moins d'une mise en concurrence de l'Assurance Maladie. Aussi, nous renvoyons le lecteur qui se ferait encore des illusions sur la performance du système à l'excellent et sa capacité à maîtriser ces situations "anormales" à l'excellent texte de Laure Alibert: La légende rose de la Sécurité sociale française.

Première expérience et 105 militants potentiels à recruter

Je ne pourrai pas dire que je n'avais pas été prévenu: le terrain, rien que le terrain... il n'y a que ça de vrai ! Un tract c'est bien, une affiche, c'est bien, mais très sincèrement, tout cela ne sert à rien lorsqu'on est un sombre inconnu et que l'on ne prend pas le temps d'aller à la rencontre des gens. Au regard de mes piètres 0,22%, sur le coup, je suis amer, mais après relecture des résultats détaillés dans le journal, je suis confiant: je retrouve des voix dans tous les endroits où j'ai eu l'occasion de m'arrêter et de prendre le temps de discuter avec les gens.  A Coincourt, à Bézange-la-grande, Jarville, Heillecourt, Houdemont, Ludres, Seichamps, Champenoux, Pulnoy, Saulxures, Art-sur-Meurthe, Laneuveville-devant-Nancy, Lénoncourt ou encore aux Nations à Vandoeuvre... Je devine les votes de personnes que j'ai rencontrées. En tous les cas, je peux certifier que je suis passé par là ou que j'y ai une connaissance.  Donc mon plus gros regret c'est de me dire finalement que j'aurais pu mieux faire et que c'était vraiment possible d'obtenir un meilleur résultat en fonction du temps passé sur le terrain, et pas seulement un coup de la fatalité ("les français ne veulent pas entendre parler de libéralisme"), voire un effet secondaire de la vague bleue ! J'aurais dû prendre 3 semaines de congé pour ne faire que ça à temps plein... En positivant au maximum, on peut dire que nous sommes passés d'une équipe d'une vingtaine de sympathisant sur Nancy et sa région à 105 militants potentiels. Cette première expérience nous apprend donc "ce que notre parti représente et ce qu'il pourrait devenir si on passait du temps sur le terrain à convaincre les citoyens un par un." Je ne vous le cache pas, la semaine qui vient sera difficile, mais après tout, nous ne faisons que commencer. En attendant, donc, de continuer merci à tous ceux qui m'ont donné un sérieux coup de main et à ceux qui m'ont aidé  financièrement. Merci enfin à ceux qui ont voté pour moi. Je les invite sans plus attendre à rejoindre notre aventure. Car, imaginez le score que l'on pourrait faire si seulement la semaine que j'ai passée pour aller sur le terrain exposer nos idées à des gens qui n'avaient jamais entendu parler de notre parti, était multipliée par 105 !

La réponse de Patricia Burckhart

Juste retour de bâton, Patricia Burckhart a répondu a mon communiqué en accusant Contribuables Associés d'être une association d'extrême droite. Les 100000 adhérants de l'association apprécieront. Pour ce qui est de l'affiliation de CA qui se veut appolitique, je pense que la réponse appartient à l'association elle-même... Mais tout cela ne change rien au fait que la note de 1 sur 5 n'est pas brillante. Mme la député sortante a beau chercher plus mauvais qu'elle, cela n'enlève rien au problème qu'il faut absolument faire passer une loi qui rémunère les députés en fonction de leur assiduité et de leur implication dans les dossiers. Non ? Vous n'êtes pas d'accord avec cela Madame ? Plutôt que de diffammer en accusant Contribuables Associés d'être à l'extrême droite j'aurai préféré que vous nous annonciez qu'étant donné le peu de temps que vous avez passé, il vous a fallu rentrer dans le bain et vous acclimater à un nouveau rythme, et que vous allez, si vous êtes élues, mettre en application la loi que je suggère un peu plus haut. Je pense que cela aurait permis de rassurer vos électeurs dont certains, d'ailleurs adhèrent à Contribuables Associés....
En marge de cette réplique, nous trouvons également celui excellent de notre ami Jean-Louis Guénégo ! Bravo Jean-Louis et bonne chance !
(Cliquez pour agrandir)

On parle de Patricia Burckhart dans l'Est Républicain

A la suite du communiqué que nous avons fait passer lundi un indiscret a été publié dans l'Est Républicain. (cliquez sur l'image pour agrandir)

Dans l'Est Républicain d'hier, on apprend également que Marc Saint-Denis va à la piscine et qu'il fait la course avec le candidat de la LCR. Tous nos encouragements à Monsieur Saint-Denis.

Votre salaire complet à Tomblaine.... comme au Luxembourg !

S'il est une mesure du programme d'Alternative Libérale qui fait l'unanimité sur le parking de l'hyper Auchan de Tomblaine où je tracte en ce moment, c'est bien celle du salaire complet . Lorsque je la présente aux électeurs intrigués, je précise toujours "Vous savez c'est comme au Luxembourg". Et là tout devient clair: vous percevez le brut, plus une partie des charges patronales. Aucun tour de passe passe derrière cette mesure. A la différence de la gauche qui sort sa baguette magique pour donner le smic à 1500 euros pour tout le monde et ce, sans attendre, nous, nous pouvons tout expliquer:
'Nous offrons la possibilité au salarié de s'assurer pour sa santé et de cotiser pour sa retraite auprès des caisse de son choix, tout en maintenant l'obligation de s'assurer.'
Je suis toujours agréablement surpris de constater que cette mesure remporte un vif succès. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on sait que plus de 60.000 lorrains prennent le train tout les matins pour aller travailler au Luxembourg... Alors qu'il serait si simple d'importer quelques-unes des "recettes" luxembourgeoises.
A tous ceux à qui j'ai eu l'occasion d'expliquer "le salaire complet": si vous voulez que cette idée simple soit un jour proposée à l'Assemblée, il vous suffit de faire un geste ce dimanche: vous savez lequel.

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